Les soeurs de Solitude : Femmes et esclavage aux Antilles du XVIIe au XIXe siècle / Arlette Gautier.

Por: Gautier, ArletteTipo de material: TextoTextoSeries Université de Rennes. Histoire, ; Detalles de publicación: Rennes : Presses Universitaires ed Rennes, 2010. Descripción: 272 p. ; 24 cmISBN: 9782753510395Tema(s): Esclavos -- Antillas. -- 16..-18 | Mujeres -- Antillas -- 16..-18Resumen: A la base de l'esclavage aux Antilles, où sévit le système de la plantation, on trouve le ravalement de l'esclave au rang d'une "marchandise" corvéable et malléable à merci, mais - et c'est là où réside l'originalité de la thèse d'Arlette Gautier -, on constate une division sexuelle du travail : aux esclaves hommes, la technique, les outils, voire les armes, aux esclaves femmes, la fonction de reproduction, les travaux peu qualifiants, ce qui n'exclut ni sieur périllosité ni leur pénibilité. Et parce que le maître blanc perpétue dans l'esclavage sa propre idéologie du pouvoir viril, parce que l'esclave homme y trouve partiellement son compte dans des conditions qui restent inhumaines, l'abolition de l'esclavage n'entraînera pas la fin de la suprématie masculin et la domination de la femme par l'homme. Arlette Gautier, tout en procédant à une rigoureuse investigation scientifique, aborde le sujet à partir d'un point de vue dérangeant, celui des femmes revendiquant, à travers les vicissitudes de l'histoire, le juste prix de leur travail social, renvoyant presque dos à dos le maître blanc et le mari noir. Cependant, elle évite l'écueil de la simplification abusive, car l'esclavage demeure d'une grande complexité, et dans ce contexte impitoyable, la lutte pour la survie était un facteur qui déterminait tous les comportements. "Dévoiler cette histoire, nous dit l'auteur, c'est commencer à expliquer bien des problèmes actuels".
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A la base de l'esclavage aux Antilles, où sévit le système de la plantation, on trouve le ravalement de l'esclave au rang d'une "marchandise" corvéable et malléable à merci, mais - et c'est là où réside l'originalité de la thèse d'Arlette Gautier -, on constate une division sexuelle du travail : aux esclaves hommes, la technique, les outils, voire les armes, aux esclaves femmes, la fonction de reproduction, les travaux peu qualifiants, ce qui n'exclut ni sieur périllosité ni leur pénibilité. Et parce que le maître blanc perpétue dans l'esclavage sa propre idéologie du pouvoir viril, parce que l'esclave homme y trouve partiellement son compte dans des conditions qui restent inhumaines, l'abolition de l'esclavage n'entraînera pas la fin de la suprématie masculin et la domination de la femme par l'homme. Arlette Gautier, tout en procédant à une rigoureuse investigation scientifique, aborde le sujet à partir d'un point de vue dérangeant, celui des femmes revendiquant, à travers les vicissitudes de l'histoire, le juste prix de leur travail social, renvoyant presque dos à dos le maître blanc et le mari noir. Cependant, elle évite l'écueil de la simplification abusive, car l'esclavage demeure d'une grande complexité, et dans ce contexte impitoyable, la lutte pour la survie était un facteur qui déterminait tous les comportements. "Dévoiler cette histoire, nous dit l'auteur, c'est commencer à expliquer bien des problèmes actuels".

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