Les Minutes de sable mémorial ; César-Antéchrist / Alfred Jarry ; édition présentée et annotée par Philippe Audoin.

Por: Jarry, Alfred, 1873-1907Colaborador(es): Audoin, Philippe [editor literario]Tipo de material: TextoTextoSeries Collection Poésie ; 119Detalles de publicación: Paris : Gallimard, 1977. Descripción: 249 p. : ill. ; 18 cmClasificación CDD: 842/.8 Resumen: «Le visage plâtré en fantôme de clown, les yeux caves, les cheveux divisés par moitiés en ailes de corbeau, en frac, culottes, bas et chaussures cyclistes, le toujours jeune Alfred descend dans les sépulcres les plus sinistres, sa chandelle verte à la main. Et il rit, comme l'homme aux joues tranchées qui ne peut cesser de rire et toujours à contretemps. [...] Et là, dans les cryptes, dans les muséums où Jarry s'introduit de nuit et prend ses aises, on marche à tâtons sur de menus ossements d'hommes ou de bestioles. Lorsqu'on a mission de déposer, sans y voir goutte, un fœtus dans le bocal qui l'attend, qu'on s'oriente à tâtons sur des vertèbres géantes, des mâchoires, des croûtes de momies qui s'effritent sous les doigts, on a bien le droit de dire, en revenant au jour : je connais de la clarté et de l'ombre tout ce qu'un mort vivant peut en connaître. Et voici mes amis des ténèbres : Anne Radcliffe, Sir Horace Walpole, Lewis et Maturin. Autant avouer tout de suite, quitte à y revenir, d'autres complicités : Aloysius Bertrand, Pétrus Borel, Baudelaire – et Lautréamont.» Philippe Audouin.
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Monografías 06. BIBLIOTECA HUMANIDADES
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«Le visage plâtré en fantôme de clown, les yeux caves, les cheveux divisés par moitiés en ailes de corbeau, en frac, culottes, bas et chaussures cyclistes, le toujours jeune Alfred descend dans les sépulcres les plus sinistres, sa chandelle verte à la main. Et il rit, comme l'homme aux joues tranchées qui ne peut cesser de rire et toujours à contretemps.
[...] Et là, dans les cryptes, dans les muséums où Jarry s'introduit de nuit et prend ses aises, on marche à tâtons sur de menus ossements d'hommes ou de bestioles. Lorsqu'on a mission de déposer, sans y voir goutte, un fœtus dans le bocal qui l'attend, qu'on s'oriente à tâtons sur des vertèbres géantes, des mâchoires, des croûtes de momies qui s'effritent sous les doigts, on a bien le droit de dire, en revenant au jour : je connais de la clarté et de l'ombre tout ce qu'un mort vivant peut en connaître. Et voici mes amis des ténèbres : Anne Radcliffe, Sir Horace Walpole, Lewis et Maturin. Autant avouer tout de suite, quitte à y revenir, d'autres complicités : Aloysius Bertrand, Pétrus Borel, Baudelaire – et Lautréamont.»
Philippe Audouin.

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